Le Dernier Survivant

Quel est votre projet ?
Nous sommes ravis de vous annoncer que l’avant-première du film "Le Dernier Survivant" au Festival Rencontres de l'Aventure à Bulle a été un grand succès!

Ce projet a été une aventure incroyable, nous emmenant des forêts d'Europe aux hauts plateaux éthiopiens. Notre objectif était de sensibiliser à la délicate cohabitation entre l'homme et la vie sauvage, en mettant en lumière deux espèces qui divisent notre monde : le loup gris commun -Canis lupus lupus- et le loup d'Abyssinie -Canis simensis-, le carnivore le plus menacé d'Afrique.

A travers un récit honnête et authentique, entre aventure immersive et enquête de terrain, nous dépeignons la situation critique du loup d'Abyssinie. Ce carnivore emblématique fait face à des défis considérables pour sa survie, et c'est là que vous intervenez.

Nous lançons cette campagne de dons pour soutenir la préservation du loup d'Abyssinie. Chaque contribution, grande ou petite, nous permettra de faire la lumière sur cette espèce menacée et de contribuer à sa protection, notamment, avec la diffusion du film dans divers cinémas en Suisse Romande.

Ensemble, nous pouvons faire la différence et assurer un avenir plus sûr pour le loup d'Abyssinie. Merci du fond du cœur pour votre soutien continu. Partagez cette aventure avec nous, et ensemble, créons un impact positif pour la vie sauvage et notre planète.

Depuis combien de temps travaillez-vous sur ce projet ?
À l’été 2014, nous choisissons de concrétiser un projet totalement fou; produire un documentaire long métrage de qualité, sans expérience spécifique dans le domaine, sans réel soutien extérieur et en partant d’une page blanche. Cinq ans après, «Objectif Sauvage» est un véritable succès. Le film suscite des réactions enthousiastes de la part de la profession et est accueilli généreusement par un public varié. C’est armé de la même détermination, celle qui nous a permis de mener à bout de bras un projet gigantesque, que nous repartons au charbon à l’été 2019.

Cette fois en revanche, c’est fort d’une expérience précieuse que nous abordons les différentes étapes de production du «Dernier Survivant». De la recherche de fonds initiale, à la projection du film au cinéma, les nombreux défis relevés depuis soixante mois, nous permettent d’aborder le tournage sereinement.

Au printemps 2016, un repérage est réalisé dans le Parc National du Mont Balé, au centre de l’Éthiopie. Durant deux semaines, l’équipe capte certaines images qui serviront de base aux supports destinés à la campagne de financement.

Ils rencontrent l’épouse de Claudio Sillero, Jorgelina, avec qui ils échangent durant plusieurs heures. Le contact est lié, le projet présenté, leur fondation «Ethiopian Wolf Conservation Program» nous met à disposition leurs données afin de reposer le documentaire sur des affirmations scientifiques fiables. Durant ce repérage initial, du temps est passé sur le terrain en compagnie des gardes chargés de la protection de l’espèce. Des informations capitales sont compilées, une confiance réciproque s’installe.

En permettant à une espèce méconnue, en grand danger d’extinction de bénéficier d’une tribune bienvenue, nous sensibilisons le public à sa cause. Nous profitons également de cette occasion pour
mettre en lumière notre propre région à travers un pan de notre histoire contemporaine sur laquelle il mérite de s’attarder, afin de mieux cerner les enjeux liés à la biodiversité en Suisse.

Les parallèles entre les deux pays et les destins croisés de ces deux espèces emblématiques offrent un regard pertinent et novateur sur un contexte global mettant désormais l’accent sur la sensibilisation.

Nous sommes heureux et fiers de nous réunir au sein d’un projet d’une telle envergure.
Est-ce qu’on peut vraiment changer les choses ?
Le loup d’Abyssinie, est le troisième canidé le plus rare (après le renard de
Darwin et le loup rouge) et le plus menacé au monde. Avec une population
totale estimée à moins de 450 individus à l’état sauvage, dont 300 dans le
parc national du mont Balé en Éthiopie et aucun en captivité. À ce titre il est
donc classé espèce « en danger » par l’Union internationale pour la
conservation de la nature (UICN).

La situation de Canis Simensis est critique, une partie importante des derniers représentants de l’espèce ont été victimes dans le Parc national du mont Balé d’une épizootie. Entre fin septembre 2003 et janvier 2004, la rage a tué 65 individus parmi les loups, soit plus des trois quarts de la population de la région de la vallée du Web. La rage pourrait avoir été introduite par les chiens de bergers qui viennent faire paître leurs troupeaux dans le parc.

Gravement menacés par cette épizootie de rage, un programme de vaccination soutenu financièrement par la CEPA a été mis en place dans la vallée du Web dès novembre 2003 par le Programme de conservation du loup d’Éthiopie (EWCP), via son Directeur et Fondateur, Claudio Sillero.

Heureusement, les efforts mis en place depuis une quinzaine d’années commencent à porter leurs fruits et les vaccins et autres traitements administrés simultanément aux loups et aux chiens ont permis de ralentir
le processus d’extinction.

La situation de Canis Simensis est critique et les défis relatifs à sa survie ne
sont pas sans rappeler ceux auxquels font face les loups gris de nos contrées.
Ainsi, en mettant en lumière le destin de son cousin africain, nous permettons de mieux cerner les enjeux liés au développement de l’espèce européenne, notamment dans un pays au relief alpin vallonné tel que la Suisse.

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Progression

4%

49 CHF

Récolté

1'200 CHF

Objectif

4

dons

-

Soutenir

Projet de

Martin Ureta

Je m’appelle Martin Ureta et je suis argentin d’origine suisse. J'apprécie la vie et la nature et j’ai un grand appétit pour l’action et l’aventure. Je cherche toujours à découvrir, à expérimenter et à acquérir des connaissances de tout ce que la vie a à m’offrir. Je me trouve assez 'chanceux' par nature, je suis quelqu’un d’optimiste et de très enthousiaste. J'ose toujours rêver grand. Mon but dans la vie est d’être de plus en plus en contact avec la nature et plus concrètement, la promouvoir à travers des photographies et des films et créer une conscience, susciter l'intérêt de gens, afin de protéger l’environnement et la vie sauvage.
L'initiateur de ce projet à signé une charte, l'engageant à faire usage de la somme récoltée avec loyauté, et à informer les contributeurs d'une éventuelle adaptation, si les fonds récoltés sont insuffisants pour réaliser le projet tel que présenté.