Le Dernier Survivant Film

Quel est votre projet ?
Le projet se nomme «Le Dernier Survivant» et consiste à réaliser un documentaire de 80 minutes sur les relations étroites, mais néanmoins fragiles qu’entretiennent les loups et les hommes.

Actuellement en phase de production et post-production, nous sommes en recherche d’une aide pour réaliser le dernier tournage à Londres afin de faire 'l'interview de Claudio Sillero, Président du Groupe de spécialistes des canidés de la CSE/UICN et responsable de la conservation de la Fondation « Born Free ».
Il est internationalement reconnu pour son travail de conservation des carnivores, et en particulier du loup éthiopien (Canis simensis).

Cette interview nous permettra de finaliser la réalisation du documentaire avec la séance de projection prévue pour le mois de novembre 2023 au festival "Rencontres de l'Aventure" à La tour-de-Trême en Suisse.

Le montant de CHF 1200 sera utilisé pour former une équipe de trois personnes pour le tournage à Oxford, le vol aller-retour à Londres et une nuit d'hotel.

Depuis combien de temps travaillez-vous sur ce projet ?
À l’été 2014, nous choisissons de concrétiser un projet totalement fou; produire un documentaire long métrage de qualité, sans expérience spécifique dans le domaine, sans réel soutien extérieur et en partant d’une page blanche. Cinq ans après, «Objectif Sauvage» est un véritable succès. Le film suscite des réactions enthousiastes de la part de la profession et est accueilli généreusement par un public varié. C’est armé de la même détermination, celle qui nous a permis de mener à bout de bras un projet gigantesque, que nous repartons au charbon à l’été 2019.

Cette fois en revanche, c’est fort d’une expérience précieuse que nous abordons les différentes étapes de production du «Dernier Survivant». De la recherche de fonds initiale, à la projection du film au cinéma, les nombreux défis relevés depuis soixante mois, nous permettent d’aborder le tournage sereinement.

Au printemps 2016, un repérage est réalisé dans le Parc National du Mont Balé, au centre de l’Éthiopie. Durant deux semaines, l’équipe capte certaines images qui serviront de base aux supports destinés à la campagne de financement.

Ils rencontrent l’épouse de Claudio Sillero, Jorgelina, avec qui ils échangent durant plusieurs heures. Le contact est lié, le projet présenté, leur fondation «Ethiopian Wolf Conservation Program» nous met à disposition leurs données afin de reposer le documentaire sur des affirmations scientifiques fiables. Durant ce repérage initial, du temps est passé sur le terrain en compagnie des gardes chargés de la protection de l’espèce. Des informations capitales sont compilées, une confiance réciproque s’installe.

En permettant à une espèce méconnue, en grand danger d’extinction de bénéficier d’une tribune bienvenue, nous sensibilisons le public à sa cause. Nous profitons également de cette occasion pour
mettre en lumière notre propre région à travers un pan de notre histoire contemporaine sur laquelle il mérite de s’attarder, afin de mieux cerner les enjeux liés à la biodiversité en Suisse.

Les parallèles entre les deux pays et les destins croisés de ces deux espèces emblématiques offrent un regard pertinent et novateur sur un contexte global mettant désormais l’accent sur la sensibilisation.

Nous sommes heureux et fiers de nous réunir au sein d’un projet d’une telle envergure.
Est-ce qu’on peut vraiment changer les choses ?
Le loup d’Abyssinie, est le troisième canidé le plus rare (après le renard de
Darwin et le loup rouge) et le plus menacé au monde. Avec une population
totale estimée à moins de 500 individus à l’état sauvage, dont 300 dans le
parc national du mont Balé en Éthiopie et aucun en captivité. À ce titre il est
donc classé espèce « en danger » par l’Union internationale pour la
conservation de la nature (UICN).

La situation de Canis Simensis est critique, une partie importante des derniers représentants de l’espèce ont été victimes dans le Parc national du mont Balé d’une épizootie. Entre fin septembre 2003 et janvier 2004, la rage a tué 65 individus parmi les loups, soit plus des trois quarts de la population de la région de la vallée du Web. La rage pourrait avoir été introduite par les chiens de bergers qui viennent faire paître leurs troupeaux dans le parc.

Gravement menacés par cette épizootie de rage, un programme de vaccination soutenu financièrement par la CEPA a été mis en place dans la vallée du Web dès novembre 2003 par le Programme de conservation du loup d’Éthiopie (EWCP), via son Directeur et Fondateur, Claudio Sillero.

Heureusement, les efforts mis en place depuis une quinzaine d’années commencent à porter leurs fruits et les vaccins et autres traitements administrés simultanément aux loups et aux chiens ont permis de ralentir
le processus d’extinction.

La situation de Canis Simensis est critique et les défis relatifs à sa survie ne
sont pas sans rappeler ceux auxquels font face les loups gris de nos contrées.
Ainsi, en mettant en lumière le destin de son cousin africain, nous permettons de mieux cerner les enjeux liés au développement de l’espèce européenne, notamment dans un pays au relief alpin vallonné tel que la Suisse.

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Progression

3%

30 CHF

Récolté

1'200 CHF

Objectif

3

dons

-

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Projet de

Martin Ureta

Je m’appelle Martin Ureta et je suis argentin d’origine suisse. J'apprécie la vie et la nature et j’ai un grand appétit pour l’action et l’aventure. Je cherche toujours à découvrir, à expérimenter et à acquérir des connaissances de tout ce que la vie a à m’offrir. Je me trouve assez 'chanceux' par nature, je suis quelqu’un d’optimiste et de très enthousiaste. J'ose toujours rêver grand. Mon but dans la vie est d’être de plus en plus en contact avec la nature et plus concrètement, la promouvoir à travers des photographies et des films et créer une conscience, susciter l'intérêt de gens, afin de protéger l’environnement et la vie sauvage.
L'initiateur de ce projet à signé une charte, l'engageant à faire usage de la somme récoltée avec loyauté, et à informer les contributeurs d'une éventuelle adaptation, si les fonds récoltés sont insuffisants pour réaliser le projet tel que présenté.